Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité

Les principaux atouts de l’ortie et ses effets secondaires

2,712 Vues
FONDÉ SUR DES PREUVES

FONDÉ SUR DES PREUVES

iHerb applique des directives strictes en matière d'approvisionnement et s'appuie sur des études évaluées par des pairs, des instituts de recherche universitaires, des revues médicales et des sites médiatiques réputés. Ce badge indique qu'une liste d'études, de ressources et de statistiques peut être trouvée dans la section des références au bas de la page.
anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Qu’est-ce que la grande ortie ?

La grande ortie, dont le nom scientifique est Urtica dioica, est une plante vivace adventice. Originaire des climats froids d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Afrique du Nord, cet arbuste est présent dans le monde entier. Elle apprécie les climats plus pluvieux, où elle pousse à l’état sauvage le long des sentiers et des routes, à proximité des terrains vagues, des prairies et des cours d’eau. 

Cette plante arbore des feuilles vert foncé, oblongues ou ovales, dentelées, des fleurs brunes ou verdâtres qui poussent en grappes, et des tiges retombantes qui portent des fruits contenant de nombreuses graines. Elle se propage rapidement, formant des colonies denses atteignant une hauteur de soixante centimètres à deux mètres, et constitue une nourriture importante pour certains papillons et insectes.   

Ses feuilles et les tiges sont recouvertes de poils urticants et non urticants d’environ 0,6 cm de long. Toucher un poil urticant délivre une vive et douloureuse piqûre semblable à celle d’une abeille.

Ces poils contiennent plusieurs substances chimiques, dont l’acide formique, le même composé que les fourmis de feu et les abeilles utilisent lorsqu’elles piquent. Ces produits chimiques provoquent chez les personnes et les animaux une éruption cutanée avec démangeaisons et brûlures pouvant durer jusqu’à 12 heures. Ces substances constituent un mécanisme de défense qui permet d’éloigner les grands animaux mangeurs de plantes, comme les cerfs. Cuire ou lyophiliser la plante ou la transformer en compléments alimentaires permet de la consommer en toute sécurité.

Comme de nombreuses herbes médicinales traditionnelles chinoises, telles que la cannelle, le gingembre, et la Gotu kola, la grande ortie peut être utilisée à des fins médicinales sous diverses formes, notamment sous forme de gélules, d’infusions et de teintures. Vous pouvez également acheter des feuilles ou des racines d’ortie biologiques et préparer votre propre infusion ou teinture. On retrouve également cette plante dans des crèmes topiques destinées à soulager les douleurs articulaires et les problèmes de peau tels que l’eczéma et les pellicules. 

La plante a également une variété d’utilisations non médicinales. Elle est utilisée dans la fabrication de textiles, d’engrais et d’insecticides, ajoutée aux cosmétiques et administrée aux poissons d’élevage pour améliorer leur reproduction. 

Les bienfaits de la grande ortie

Tout comme l’échinacée, le pissenlit, et le curcuma, l’ortie est une plante médicinale occidentale courante utilisée comme remède naturel depuis plus de 2 000 ans. Les graines, racines et feuilles sont toutes utilisées dans des remèdes à base de plantes pour traiter diverses affections, de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), ou hypertrophie de la prostate, aux douleurs articulaires. 

En médecine traditionnelle occidentale, cette plante est décrite comme sèche, avec un goût astringent, amer, salé et sucré. Elle est considérée comme neutre et neutralisante en termes de température et de ton. Tout comme la bardane, l’oseille crépue et la racine d’échinacée, la feuille d’ortie est considérée comme dépurative, ce qui signifie qu’elle améliore la désintoxication et favorise l’élimination. En médecine ayurvédique, elle est utilisée pour purifier le sang, guérir les maladies de peau, enrayer les allergies, ainsi que pour renforcer et nourrir l’organisme. 

La totalité des parties de la plante (feuilles, tiges, racines et graines) ont des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et anti-infectieuses. La racine est utilisée pour traiter les problèmes de vessie associés à l’hypertrophie de la prostate, et les feuilles servent à traiter l’arthrite, les rhumatismes et la rhinite allergique. Les feuilles sont consommées en infusion. Les bienfaits attribués à la tisane d’ortie incluent la réduction de l’inflammation, le renforcement du système immunitaire et le soutien des fonctions de la vessie, des reins et du cerveau.

Riche en nutriments

Très invasive, l’ortie envahit son environnement et prolifère presque partout grâce à sa capacité à extraire les nutriments des sols les plus pauvres. Cette caractéristique en fait un aliment très nutritif, capable de soutenir l’ensemble de l’organisme. Considérée comme diurétique, cette plante est traditionnellement consommée au printemps pour aider à détoxifier l’organisme et le préparer aux températures plus chaudes. 

Les feuilles d’ortie sont consommées depuis des siècles en tant que légume sauvage très apprécié et la plante est également cultivée en pot. Les feuilles cuites développent un profil aromatique et gustatif assez doux, comparable aux épinards. Les petites feuilles sont utilisées pour la préparation de currys et de soupes. Traditionnellement, les feuilles sont également bouillies puis mélangées à de la ricotta pour être utilisées comme farce à raviolis, ou séchées pour la confection d’infusions. 

L’ortie est un aliment important au Népal, où elle est considérée comme l’un des aliments les plus sains de la planète. Elle y est à la fois appréciée par les membres des tribus ethniques défavorisées et servie dans les restaurants des hôtels cinq étoiles. 

Pour déguster les orties, il suffit de cuire les feuilles comme toute autre espèce de légumes-feuilles et de les incorporer aux soupes et ragoûts. La poudre de feuilles d’ortie peut également être incorporée dans certains aliments tels que le pain et les pâtes afin d’augmenter leur teneur en protéines, en fibres, en calcium, en fer et en antioxydants (en particulier la lutéine et le bêta-carotène). 

À l’instar du chou frisé, du chou cavalier et d’autres légumes-feuilles, la grande ortie est riche en minéraux, notamment en potassium, en calcium, en magnésium, en manganèse, en phosphore et en fer. Gorgée de fibres et très peu calorique, elle contient également de la thiamine (vitamine B1), de la niacine (vitamine B3), de la riboflavine (vitamine B2), de la vitamine B6, de la choline, de la vitamine K et renferme une quantité importante de vitamines C et A. Avec environ 30 % de protéines, elle contient de plus tous les acides aminés essentiels.

Aide à lutter contre l’inflammation

Les feuilles d’ortie sont riches en substances phytochimiques telles que les flavonoïdes quercétine, kaempférol et rutine et les caroténoïdes bêta-carotène et lutéine. Ces composés végétaux agissent comme antioxydants et possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Les antioxydants sont des molécules qui défendent les cellules de l’organisme contre les radicaux libres et peuvent contribuer à prévenir les dommages oxydatifs associés au vieillissement et aux maladies chroniques telles que les cardiopathies.

Les infusions et les compléments alimentaires à base d’ortie sont utilisés pour traiter diverses affections inflammatoires, notamment l’arthrite, les douleurs musculaires et la goutte. Cette plante semble freiner l’inflammation aiguë et chronique en réduisant la production de médiateurs lipidiques, de prostaglandines (composés semblables à des hormones) et de cytokines inflammatoires (types de messagers cellulaires). 

Une étude randomisée et contrôlée portant sur 81 patients souffrant d’arthrose a révélé que les personnes qui prenaient un complément contenant de l’huile de poisson, de la vitamine D et de l’ortie ont constaté une amélioration significative de leurs symptômes et une diminution du recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’aspirine et l’ibuprofène, par rapport à celles qui consommaient un placebo. 

La feuille d’ortie appliquée sur la peau peut également aider à réduire les douleurs articulaires. Une étude randomisée et contrôlée portant sur 27 patients souffrant de douleurs arthrosiques à la base du pouce ou de l’index a montré que l’application quotidienne de feuilles d’ortie sur les zones douloureuses réduisait significativement la douleur et l’incapacité. 

Ses vertus anti-inflammatoires sont peut-être attribuables à sa teneur élevée en quercétine. Certaines études suggèrent que cette substance peut contribuer au traitement de nombreuses maladies, notamment l’arthrite, le diabète, les maladies cardiaques et la maladie d’Alzheimer. 

Peut favoriser la détoxication

L’ortie peut favoriser la détoxication. Cela est important car les toxines environnementales ainsi que celles produites par l’organisme peuvent déclencher une inflammation. L’ortie favorise la détoxication en améliorant la digestion, ce qui peut aider à prévenir l’accumulation des toxines, ainsi qu’en stimulant le système lymphatique, qui soutient les reins dans leurs efforts d’élimination des toxines de l’organisme. 

Une étude menée sur des animaux a révélé que les feuilles d’ortie protégeaient les rats de la toxicité du mercure. Elle a également montré que les orties renforçaient les niveaux de glutathion, un antioxydant qui aide l’organisme à lutter contre les maladies chroniques, cardiaques, hépatiques et rénales. 

Favorise la santé de la prostate

Une prostate hypertrophiée, connue sous le nom d’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), est un problème de santé important pour les hommes vieillissants. Environ 13 % des hommes américains développeront un cancer de la prostate au cours de leur vie. À partir de 60 ans, environ la moitié des hommes présentent des problèmes liés à l’HBP, tels que des difficultés à uriner ou un besoin accru de le faire. Sans traitement, l’HBP peut entraîner des problèmes tels que des infections des voies urinaires, des lésions rénales et des calculs vésicaux.

L’ortie peut contribuer à réduire le risque de maladie de la prostate en ralentissant la propagation des cellules cancéreuses. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour déterminer comment l’ortie peut être utilisée dans le traitement du cancer de la prostate, des études suggèrent que les extraits de racine d’ortie peuvent inhiber la croissance de ces cellules cancéreuses chez l’homme.

Au cours d’un essai clinique de six mois portant sur 620 patients atteints d’HBP, les hommes ayant consommé de l’ortie ont constaté une réduction plus importante des symptômes, sans effets secondaires indésirables, par rapport à ceux ayant pris un placebo. Un autre essai clinique a montré que la prise de 300 milligrammes d’extrait de racine d’ortie deux fois par jour pendant huit semaines constituait un moyen d’intervention efficace pour compléter les traitements traditionnels de l’HBP. 

Des études menées sur des animaux ont établi que l’extrait de racine d’ortie constitue un bon traitement de l’HBP, en inhibant la croissance de la prostate de plus de 50 %. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’un remède efficace de l’HBP chez l’homme.

Peut contribuer au contrôle de la glycémie

On estime que plus de 76 millions d’Américains sont atteints de diabète ou de prédiabète. Le diabète, qui survient lorsque la glycémie est trop élevée, peut entraîner d’autres problèmes de santé, notamment des maladies cardiaques et rénales. 

Au même titre que certains compléments tels que la berbérine, les oméga-3, la vitamine D, le curcuma et les probiotiques, la grande ortie peut contribuer à réguler le taux de sucre dans le sang chez les personnes atteintes de diabète de type 2, sans entraîner les effets secondaires des médicaments antihyperglycémiants classiques. Utilisée dans la médecine traditionnelle pour traiter le diabète, cette plante semble agir sur la glycémie en augmentant la sécrétion d’insuline et en améliorant la capacité des cellules à assimiler le glucose. 

Une analyse des études portant sur l’effet d’une complémentation en ortie sur le contrôle des taux de sucre dans le sang a conclu que celle-ci pouvait contrôler efficacement la glycémie à jeun chez les personnes souffrant de diabète de type 2. 

Au cours d’une étude très complète, des personnes diabétiques ont consommé des gélules de 500 milligrammes de feuilles d’ortie toutes les huit heures pendant trois mois, parallèlement à la prise de médicaments antidiabétiques classiques. L’étude a conclu que « l’ortie peut améliorer sans risque pour la santé le contrôle de la glycémie chez les patients diabétiques de type 2 nécessitant un traitement à l’insuline ». 

Un autre essai clinique randomisé portant sur 50 femmes atteintes du même diabète a montré que la consommation d’extrait d’ortie pendant huit semaines réduisait de manière significative la glycémie à jeun et la glycémie totale tout en augmentant le taux de « bon » cholestérol HDL. 

Peut contribuer à réduire la tension artérielle

Selon les Centers for Disease Control (CDC), près de la moitié des adultes américains souffrent d’hypertension artérielle, ce qui les expose à un risque accru de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. 

L’ortie est traditionnellement utilisée pour traiter les maladies cardiovasculaires et l’hypertension et peut contribuer à réduire la tension artérielle de plusieurs façons :

  • Action diurétique : comme le thé vert et le pissenlit, l’ortie est un diurétique pouvant contribuer à réduire la tension artérielle en aidant l’organisme à éliminer l’excès d’eau et de sel. 
  • Favorise la vasorelaxation : les extraits de racine peuvent augmenter la vasorelaxation, en aidant les parois des vaisseaux sanguins à se détendre, entraînant une augmentation du flux sanguin et une réduction de la pression artérielle. 
  • Imite un inhibiteur calcique : la plante peut diminuer la tension artérielle en agissant comme un inhibiteur calcique. 

Une étude menée sur des rats souffrant d’hypertension artérielle a montré qu’une complémentation en extrait de feuilles d’ortie réduisait la pression artérielle systolique et diastolique. La plante renforce par ailleurs la capacité antioxydante et réduit le stress oxydatif systémique. 

Peut être utile pour traiter les allergies

La grande ortie peut contribuer à atténuer le rhume des foins ainsi que d’autres allergies saisonnières de deux manières différentes. Il semblerait que la plante neutralise l’histamine, une substance chimique libérée par le système immunitaire en réponse à l’exposition à un allergène et qui déclenche des symptômes tels que l’écoulement nasal, les éternuements et les démangeaisons oculaires. Elle inhiberait également la tryptase, une protéine et une enzyme jouant un rôle dans la réponse immunitaire de l’organisme. 

Une étude randomisée et contrôlée portant sur 98 patients souffrant de rhinite allergique a montré que les personnes ayant consommé de l’ortie pendant une semaine avaient une meilleure évaluation globale de leurs symptômes que les témoins, même si elle n’était que légèrement supérieure. 

Si un nombre limité de travaux de recherche montrent des résultats prometteurs, d’autres études sont nécessaires pour confirmer l’utilisation de l’ortie dans le traitement des allergies saisonnières.

Effets secondaires possibles

Bien que la grande ortie soit généralement sans danger lorsqu’elle est séchée, il est préférable d’éviter de toucher ou de manger ses feuilles fraîches. Les poils végétaux qui s’y trouvent peuvent en effet provoquer des brûlures, des cloques et des démangeaisons. La sève de la plante contient également une toxine susceptible d’irriter la peau. Évitez de consommer de l’ortie si vous y êtes allergique ou si vous êtes allergique à d’autres plantes appartenant au genre Urtica. 

Les compléments et extraits d’ortie sont généralement bien tolérés et peuvent être consommés sans risques. Les effets secondaires indésirables sont peu fréquents mais peuvent inclure des maux de tête, des nausées, de la diarrhée, de la constipation ou des maux d’estomac. 

Il est vivement déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes, à celles qui essaient de le devenir et à celles qui allaitent de consommer cette plante. Les personnes âgées doivent la consommer avec prudence, car elle peut faire baisser la tension artérielle de manière excessive. L’ortie étant diurétique, consultez votre médecin avant d’en consommer si vous souffrez de problèmes rénaux ou vésicaux.

Si vous pensez souffrir d’HBP, consultez votre médecin qui établira un diagnostic et s’assurera que vous ne souffrez pas d’un cancer de la prostate avant de traiter vos symptômes à l’aide d’orties. 

De plus, les recherches sur l’utilisation de l’ortie dans le traitement du diabète sont mitigées, puisque différentes données indiquent qu’elle peut réduire ou augmenter le taux de sucre dans le sang. Si vous êtes diabétique, utilisez-la avec prudence et surveillez votre glycémie de près. 

La plante peut également interagir avec d’autres compléments et certains médicaments, notamment les anticoagulants, le lithium, les antihypertenseurs, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ainsi que les anti-inflammatoires. Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de consommer de l’ortie.

Comment consommer la grande ortie sans danger ?

La grande ortie se présente sous de nombreuses formes. En tant que complément, elle est disponible sous forme d’extrait, de gélule, de comprimé, de poudre ou de teinture. Bien qu’il n’existe pas de dose standard, les quantités typiques recommandées se situent entre 300 et 600 milligrammes par jour. 

Vous pouvez également la consommer sous forme d’infusions ou vous procurer des feuilles séchées ou lyophilisées. Concernant la santé de la prostate, l’ortie est disponible associée à d’autres ingrédients contribuant à la santé prostatique, tels que l’huile de pépins de courge, l’extrait de thé vert et le palmier scie.

Ce qu’il faut retenir

La grande ortie est une herbe médicinale occidentale courante aux nombreuses utilisations traditionnelles. Certaines études suggèrent que cette plante riche en nutriments peut être utile pour toute une série d’affections, de l’hypertrophie de la prostate et de l’hypertension artérielle aux allergies saisonnières en passant par l’arthrite. 

Bien que l’ortie soit généralement sans danger lorsqu’elle est consommée sous forme de complément ou en infusion, elle peut interagir avec certains médicaments. Certaines personnes, comme les femmes enceintes ou celles qui souffrent de problèmes rénaux ou vésicaux, devraient donc l’éviter. Si vous envisagez d’intégrer l’ortie à votre régime de bien-être, consultez votre médecin pour vous assurer qu’elle ne présente aucun danger pour vous.   

Références :

  1. Amiri Behzadi A, Kalalian-Moghaddam H, Ahmadi AH. Effects of Urtica dioica supplementation on blood lipids, hepatic enzymes and nitric oxide levels in type 2 diabetic patients: A double blind, randomized clinical trial. Avicenna J Phytomed. 2016 Nov-Dec;6(6):686-695. 
  2. Bhusal KK, Magar SK, Thapa R, Lamsal A, Bhandari S, Maharjan R, Shrestha S, Shrestha J. Nutritional and pharmacological importance of stinging nettle (Urtica dioica L.): A review. Heliyon. 2022 Jun 22;8(6):e09717. 
  3. Dar, S. A., Ganai, F. A., Yousuf, A. R., Balkhi, M. ul H., Bhat, T. M., & Sharma, P. (2012). Pharmacological and toxicological evaluation of Urtica dioica. Pharmaceutical Biology, 51(2), 170–180. 
  4. Domola MS, Vu V, Robson-Doucette CA, Sweeney G, Wheeler MB. Insulin mimetics in Urtica dioica: structural and computational analyses of Urtica dioica extracts. Phytother Res. 2010 Jun;24 Suppl 2:S175-82. 
  5. Jacquet A, Girodet PO, Pariente A, Forest K, Mallet L, Moore N. Phytalgic, a food supplement, vs placebo in patients with osteoarthritis of the knee or hip: a randomised double-blind placebo-controlled clinical trial. Arthritis Res Ther. 2009;11(6):R192. 
  6. Kianbakht S, Khalighi-Sigaroodi F, Dabaghian FH. Improved glycemic control in patients with advanced type 2 diabetes mellitus taking Urtica dioica leaf extract: a randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. Clin Lab. 2013;59(9-10):1071-6. 
  7. Konrad L, Müller HH, Lenz C, Laubinger H, Aumüller G, Lichius JJ. Antiproliferative effect on human prostate cancer cells by a stinging nettle root (Urtica dioica) extract. Planta Med. 2000 Feb;66(1):44-7. 
  8. Lichius JJ, Muth C. The inhibiting effects of Urtica dioica root extracts on experimentally induced prostatic hyperplasia in the mouse. Planta Med. 1997 Aug;63(4):307-10. 
  9. Randall C, Randall H, Dobbs F, Hutton C, Sanders H. Randomized controlled trial of nettle sting for treatment of base-of-thumb pain. J R Soc Med. 2000 Jun;93(6):305-9. 
  10. Safarinejad MR. Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia: a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. J Herb Pharmacother. 2005;5(4):1-11. 
  11. Siouda W, Abdennour C. Can Urtica dioica supplementation attenuate mercury intoxication in Wistar rats? Vet World. 2015 Dec;8(12):1458-65. 
  12. Testai L, Chericoni S, Calderone V, et al. Cardiovascular effects of Urtica dioica L. (Urticaceae) roots extracts: in vitro and in vivo pharmacological studies. J Ethnopharmacol. 2002;81(1):105-109. 
  13. Vajic UJ, Grujic-Milanovic J, Miloradovic Z, Jovovic D, Ivanov M, Karanovic D, Savikin K, Bugarski B, Mihailovic-Stanojevic N. Urtica dioica L. leaf extract modulates blood pressure and oxidative stress in spontaneously hypertensive rats. Phytomedicine. 2018 Jul 15;46:39-45. 
  14. Ziaei R, Foshati S, Hadi A, Kermani MAH, Ghavami A, Clark CCT, Tarrahi MJ. The effect of nettle (Urtica dioica) supplementation on the glycemic control of patients with type 2 diabetes mellitus: A systematic review and meta-analysis. Phytother Res. 2020 Feb;34(2):282-294. 

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus